Dans les années 1950, Fernández travaille dans une agence de publicité à Medellín, en Colombie, où il commence à se passionner pour la photographie. De retour à New York, il devient photographe de presse et ses œuvres sont publiées dans des magazines renommés. En 1959, il photographie Fidel Castro et les débuts de la révolution cubaine sur demande de Guillermo Cabrera Infante. Par la suite, Fernández se consacre à la peinture et développe son style caractérisé par la permanence des crânes et des paysages.

Dans les années 1960, il alterne entre l’enseignement à New York et des séjours à Porto Rico où il expose son travail et écrit des critiques pour le San Juan Star. De 1974 à 1976, il vit entre Tolède et Madrid, exposant régulièrement ses œuvres, notamment ses « boîtes », interprétation personnelle de l’histoire et de la culture universelle. En 1977, il s’installe en France où il réalise des photographies d’architecture et des portraits d’artistes célèbres, tout en participant à de nombreuses expositions.

Dans les années 1980, Fernández publie des ouvrages tels que Retratos, regroupant ses portraits d’artistes et d’écrivains, et Les Momies de Palerme, qui documente les milliers de momies des catacombes du couvent des Capucins. Jesse A. Fernández décède à Neuilly-sur-Seine en 1986 et repose au cimetière du Père-Lachaise.

Son parcours artistique reflète son évolution à travers la peinture et la photographie, en passant par la presse et l’écriture. Ses rencontres avec des artistes renommés et son exploration de différentes cultures ont influencé son travail, lui conférant une perspective unique et une approche multidisciplinaire de l’art.