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Né à Cuba, Joaquín Ferrer arrive à Paris en 1960 et ne quitte plus la France. Max Ernst préface le premier catalogue de cet artiste qui n’eut de cesse de rendre perceptible un espace qui n’existe pas. Ce sont des lignes, des plans, des formes, des structures, des couleurs, selon la réflexion et l’imagination de l’artiste qui a inlassablement poursuivi son parcours métaphysique et conceptuel.

C’est Jean Hugues qui attire en 1968 l’attention du grand public sur le travail de Ferrer, lors d’une exposition au Point Cardinal. Ses origines cubaines ne sont plus le seul point d’ancrage de son travail pictural : il expérimente de nouvelles combinaisons de formes et de couleurs, l’attachant à l’héritage surréaliste de Max Ernst. Les années 1970 marquent le début de son utilisation de l’acrylique et d’une vision de la couleur qui laisse s’exprimer des profondeurs de plans et de textures ; l’ensemble de ses travaux se rapproche de monochromes. Il devient citoyen français en 1979, et meurt à Paris en 2022.

Il déclarait lors d’un entretien en 2016 : “Je vois dans la nature des formes abstraites, des lignes et des lignes… Des arbres, par exemple, ont le même intérêt pour moi que les formes humaines. Je jouis de les transformer en formes abstraites et de les introduire dans l’architecture de mes tableaux”.

Expositions à la galerie

LA LIBERTÉ DU TRAIT
Agustín Cárdenas, Solano Cárdenas, Jesse A. Fernández, Joaquín Ferrer, Luis Israel González Sosa

Exposition collective

2021

Œuvres

Éditions

La liberté du trait, Catalogue d’exposition, 2021