Après avoir été accueilli à Paris en 1955 par André Breton et les surréalistes, il devient un sculpteur d’envergure internationale, faisant preuve d’une énergie vitale captivante, teintée d’humour et de poésie, tant dans ses dessins que dans ses sculptures réalisées en bois, en marbre et en bronze.
Il meurt en février 2001, de retour à la Havane. Il aura laissé derrière lui un univers de formes arrachées à son inconscient, témoignages à la fois de l’influence du surréalisme dans sa vie, mais aussi des multiples cultures auxquels il est attaché. Ses “totems horizontaux” comme il aimait à les appeler, sont autant de fragments sensuels qui abordent la question universelle de nos origines.