À l’âge de vingt ans, Serguei quitte l’Argentine pour l’Europe afin d’échapper à la dictature militaire en place. Installé à Paris, il parvient rapidement à vivre de ses dessins et multiplie les collaborations avec des publications prestigieuses telles que Le Monde, L’Express, The New York Times, L’Écho des savanes et Marie-Claire. En 2000, la ville de Nice fait appel à lui pour concevoir et dessiner les maquettes des chars du carnaval, mettant en scène des thèmes qui lui sont chers, tels que les droits de l’homme, l’environnement et l’allégorie politique.
En parallèle de son travail de dessinateur, Serguei se consacre également à la musique. Il compose des chansons sur son Pleyel et enregistre plusieurs albums, dont Falistanie en 1997 et Révolution Tanguera en 2005. Il réalise également un opéra BD intitulé L’Homme nu en 2008, qui met en musique la bande dessinée publiée quotidiennement dans Le Monde pendant l’été 2007.
Au fil des années, Serguei ne se limite pas à ses talents de dessinateur et de musicien. En 2018, Il publie son premier roman, La Poubelle des merveilles. En 2020, il sort un nouvel album musical intitulé L’Archipel des cœurs brisés, mêlant français et espagnol avec des compositions pour chant, piano et violoncelle. L’artiste déploie ainsi sa créativité à travers une large palette d’albums de musique, de dessins, de bandes dessinées, de romans et de dessins animés.
En plus de ses réalisations passées, Serguei continue de travailler sur de nouveaux projets, dont son dernier clip en ligne intitulé « La terre se meurt de nous ».