La galerie présente une exposition personnelle de l’artiste Farhad Ostovani. Le contrepoint, le face à face, le dialogue entre artistes ne sont pas pour autant abandonnés. Ils prennent ici la forme d’un dialogue intérieur de l’artiste avec son autre. C’est un exercice d’introspection intimiste de l’artiste qui brosse ce qu’il reste de son passé dans un Iran qui n’est plus, ce qu’il reste lorsque la mémoire nous fait défaut.
1 – Farhad Ostovani
Le vieil érable I, 2021
Crayon et aquarelle sur papier ancien timbré Royal-Impérial
29,5 x 20,6 cm
2 – Farhad Ostovani
Le Jardin d’Alioff, 1990
Acrylique et huile sur toile
110 x 110 cm
L’œuvre de l’artiste iranien– qui s’étend sur près de cinquante ans – est non seulement le témoignage d’une nostalgie mémorielle, mais raisonne comme les strophes d’un même et long poème, une méditation sur le temps, l’art, la mélancolie, le déracinement et l’amour. Comme l’écrivit Rûmî :
« Écoute la flûte de roseau se plaindre et discourir de la séparation.
Depuis que l’on m’a coupé de la roselière, à travers mes cris hommes et femme se sont plaints (…) Quiconque demeure loin de sa source aspire à l’instant où il lui sera à nouveau uni. »
In situ
Derrière l’horizon, Vues d’exposition