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MASKARADE(S)

Ernest Dükü & Kimiko Yoshida

Exposition du 4 septembre 2020
au 6 février 2021
Après deux expositions historiques depuis son ouverture, la galerie Orbis pictus poursuit sa volonté de dialogue entre artistes et propose une confrontation inédite entre les œuvres de Kimiko Yoshida (née en 1963 à Tokyo) et Ernest Dükü (né en 1958 à Bouake en Côte d’Ivoire).

1 – Ernest Dükü
Temps à rebours West side sun shuffle, 2019
Collage, encre et acrylique sur papier Canson noir
H21 x L14,8 cm

2 – Kimiko Yoshida
Ecriture (henné de Marrakech), Autoportrait, 2009
Impression pigmentaire d’archivage sur papier, boîte américaine
113,5 x 113 cm

Une MasKarade africasie entre :
– une photographe japonaise adoptée par le pays Dogon avant d’avancer masquée dans l’histoire de l’art entre Paris, Tokyo et Venise ;
– un plasticien ivoirien qui, d’Abidjan à Paris, dessine l’histoire coutumière d’une Afrique symbolique avec une ferme volonté d’œcuménisme.

Tout les rapproche, l’utilisation délicate de la matière, l’histoire omniprésente sous le masque, la maîtrise du geste dans l’exécution, enfin, une esthétique universelle que chacun peut faire sienne avant de vouloir ou non lire les sous-titres conceptuels.
Théâtralité, artifice, coquetterie, faux visage, écran protecteur, barrière isolante, rien de tout cela chez ces deux artistes qui, dans un cache-cache esthétique, nous livrent par et grâce au masque une très singulière et personnelle vision de l’humanité et de ses visages à facette multiples.

Yves Sabourin qui a préfacé le catologue de l’exposition résume ainsi le dialogue entre les deux artistes:

« Chez Kimiko Yoshida, tout est précision et incarnation. Chez Ernest Dükü, tout est abstraction et immatérialité. Si tout semble les éloigner, ce n’est qu’une impression. Car tous deux éprouvent le besoin irrationnel de se nourrir de culture et d’esthétique pour, in fine, donner avec bonheur, mais de façons différentes, une dimension cosmique à leurs travaux. Chez eux, l’accumulation rend lisible : c’est une revendication. MasKarades nous donne à contempler deux expressions plastiques actuelles aux écritures uniques où l’esprit du textile, même suggéré, demeure le liant culturel et artistique. »

Œuvres

Kimiko Yoshida
Le Dit du Genji XXXV, 2020
Impression pigmentaire sur toile mate,
laque japonaise, poudre d’or, kakejiku,
150 x 55 cm

Ernest Dükü
Ô Bee 9 Afrodisiaque Code JC Thôt est relatif, 2014
Dessin et collage sur papier froissé
H116 x L100 cm

Kimiko Yoshida
Le Dit du Genji XXXVI, 2020
Impression pigmentaire sur toile mate,
laque japonaise, poudre d’or, kakejiku
150 x 55 cm

Ernest Dükü
Boum K.S.S.D.J.L.M.L.M.H.Y.F en quête d’Amon, 2019,
Dessin sur papier Canson noir
H21 x L14,8 cm

Ernest Dükü
Vision cosmique d’un explorateur maatawalé Odioka shuffle, 2018
Dessin et collage sur papier Canson noir
H21 x L14,8 cm

Kimiko Yoshida
Le Dit du Genji XL, 2020
Impression pigmentaire sur toile mate,
laque japonaise, poudre d’or, kakejiku
150 x 55 cm

Ernest Dükü
Temps à rebours West side sun shuffle, 2019
Collage, encre et acrylique sur papier Canson noir
H21 x L14,8 cm

Kimiko Yoshida
Ecriture (henné de Marrakech), Autoportrait, 2009
Impression pigmentaire d’archivage sur papier
boîte américaine Edition 1/5
113,5 x 113 cm

Ernest Dükü
Ô Bee 5 Afrodisiaque Code M Thôt est relatif, 2014
Dessin et collage sur papier froissé
H116 x L100 cm

Kimiko Yoshida
Ecriture (arabesque de Meknès), Autoportrait, 2009
Impression pigmentaire d’archivage sur papier
boîte américaine Edition 1/5
113,5 x 113 cm

Ernest Dükü
Ô Bee 3 Afrodisiaque Code JC Thôt est relatif, 2014
Dessin et collage sur papier froissé
H116 x L100 cm

Artistes

Kimiko Yoshida

Ernest Dükü